PEKIN 14 (c'est le pied mais pas toujours)

Publié le par SEMIRAMIS

 
               

Mercredi 31 juillet 1996

Après la courte nuit, le réveil est difficile. Nos chaussures sont encore toutes trempées. Les pompes de Dalila ont déteint et elle a les pieds noirs, elle craint fort de devoir se déchausser ce soir chez Yang . Martin et moi mettons des sachets plastiques par-dessus nos chaussettes pour pouvoir utiliser nos uniques pompes (je te rappelle que nous avions un sac à dos donc le minimum vital a été pris). 

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Tu trouves que ça fait plouc ? eh ben oui  :na: , en plus ça fait du bruit :-D mais c’est efficace :fleche: la Chine c’est le pied
Martin a été semble-t-il attaqué par une armée d’araignée ou de moustiques, il a une bosse de 4 cm de diamètre sur le pied … A qui le tour ?  Pendant que nous nous préparons, Martin nous lit des poèmes dénichés dans le Lonely Planet .
Nous partons pour la gare de Pekin en taxi. Pour la première fois nous avons une conductrice. Près de la gare nous avons droit à une engueulade entre notre taxi girl et un gardien pour une histoire de ticket d’accès… on craint même à un moment de devoir faire demi-tour. On réussit toutefois à passer . En sortant du taxi, nous sommes pour la première fois saisis d’une impression négative. On découvre une « faune » qui nous dévisage bizarrement ( ça on y était habitué) mais là les regards sont limite perçant, emplis  d’animosité.
Nous nous frayons un chemin dans les dédales de barrières, nous parvenons dans l’immense enceinte ferroviaire, et nous tombons sur une queue impressionnante. Obtenir un renseignements sur le coût d’un billet aller-retour devient une véritable épreuve. Au final le prix du billet ( nous comprenons 559 euros l’aller pour juste quelques jours !!! ) , la complexité d’avoir un billet ( le lieu d’achat et le lieu des renseignements n’est pas le même) et le fait que Dalila n’ait pas réussi à joindre son correspondant , met pour l’instant en suspens le projet Shangai.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’hôtel Beijing Toronto pour confirmer notre vol de retour à l’AEROFLOT. Le chemin qui nous y amène relève d’une épreuve non pas en raison de la distance mais des sollicitations des mendiants. On trouve de tout : un vieux mendiant paralytique et parkinsonien, une petite fille attendrissante mais si triste, un grand brûlé type Nicki Lauda … Martin craque et refile quelques pièces. S’en suit des discussions états d’âmes sur savoir faut-il donner ou pas, n’est-ce pas encourager la mafia ? .

Je profite de ma présence à l’hôtel Beijing Toronto pour expliquer à un très charmant réceptionniste, les conditions de la perte de mon porte-monnaie. Il se propose d’appeler la compagnie de taxi pour moi mais manque de pot, le chauffeur est congé aujourd’hui. Je laisse mes coordonnées.
On rentre à l’hôtel pour se préparer à la soirée chez Yang. Dans la rue je m’achète un épi de mais cuit et deux boules zen pour 1 euro trente.
Ma douche à peine terminée, Dalila me demande de descendre à la réception. Elle était descendue chercher des cigarettes et les employées lui ont dit un truc qu’elle a pas trop compris, c’est peut-être pour mon porte-monnaie.
En fait la réception voulait savoir si nous restons chez eux et combien de temps, dans ce cas il faut payer d’avance. J’obtempère sans discuter pour quelques jours supplémentaires , nous n’avons pas le temps , nous devons prendre le taxi pour nous rendre chez Yang.

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Publié dans Mes aventures à PEKIN

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B
Hello !<br /> Pour sortir un peu de Pékin, il y a une chaine pour toi sur mon blog (si tu as envie bien sûr).Bises,Bool
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N
C'est dingue Vanessa est passé me voir elle a dû me confondre avec quelqu'un d'autre... :0004:bon dimanche!;-)
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B
Très seyante les chaussures :-) Très sexy surtout ;-)Bises,Bool
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B
HS TOUJOURS : Mince ce n'était pas elle ! Quelle déception. Mon dimanche soir va en être bouleversé. Moi qui avais mis ma robe en strass pour attendre Johnny Depp, je file mettre mon pyjama en pilou.A demain.
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T
apparement c'est pas toujours le pied, enfin pour courage,
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